Biographie du groupe



Le premier souffle de Watcha est né en 1994 lors de la rencontre de Fred et El Butcho dans leur école d’ingénieur du son dans la région parisienne. Entre eux le courant passe très vite, ils profitent donc de cette affinité pour maquette afin de trouver les membres manquant au futur groupe. C’est en passant des annonces à Paris que Manu, Jean-Pierre (basse) et Keuj intègrent la formation. Ce dernier partira quelques semaines après pour laisser place à Elder. Désormais il manque un nom pour qualifier leur musique qui possède déjà une forte personnalité. Au cours d’une soirée un peu arrosée, Fred et Manu ouvrent un livre en anglais et au hasard pointe le doigt sur WATCHA (contraction de " what are you ? ") Trouvant que le mot sonne bien sans pour autant être cliché, ils décident à l’unanimité de garder le nom. Un an après son départ, Keuj revient dernier les fûts. Les Watcha furent les premiers à initier la France avec leur fusion métal funk technique influencée par Pantera, Extreme ou encore Red Hot Chili Peppers ; les labels n’en sont pas dupes. Lors d’un tremplin rock, où ils remportent le concours, ils se font remarqués par XIII bis qui leur propose immédiatement de faire figurer un de leur morceau sur une compilation (XIII n°2). Ils rentrent donc en studio avec Philippe Chambin (leur ancien prof d’ingé son) afin d’enregistrer " Conformity ". Petit à petit leur style s’affirme pour laisser place à des influences plus dures (Meshuggah, Korn). L’année 1997 fut un tournant décisif pour Watcha. Le départ de Jean-Pierre, pour divergence musicale, permettra l’intégration de Pendule (basse) au sein du groupe. Peu de temps après ils rejoignent le label Wet music (anciennement dénommé Lolita qui fut créé par Laurent Lefebvre, Sylain Demercastel et Boris Choquet) puis commence à enchaîner concerts sur concerts. L’énergie des Watcha sur scène est telle qu’ils leur faut peu de temps pour ce faire une réputation de bêtes de scène. Ils possèdent une puissance, une complicité avec le public et une simplicité qui se voient multipliés par dix une fois les pieds posés sur le plancher. La presse, elle aussi leur accorde que des éloges lors de la sortie du premier album éponyme enregistré en Belgique par Stephan Kraemer.
Contrairement aux groupes transitant dans la scène métal française, Watcha attache une grande importance aux textes. Pour eux un texte doit être pluri-directionnel pour que chacun puisse se faire sa propre idée des choses. Cette ouverte d’esprit se ressent également dans leur musique qui ne se contente pas d’imiter mais de créer. Créer un univers, créer des sonorités peu communes empruntées à travers divers mouvements musicaux (Funk, Hip Hop…) qu’ils apprécient.


Source : Sriracha Sauce